J'ai envie de me faire des amis Comment qu'on fait tu me le dis J'ai envie de me faire des amis Comment qu'on fait tu me le disJe me suis abonné A tous les fils twitter Sur Fac'book au hasard j'ai cliqué J'ai mis des bouts d'papier Par dedans des bouteill's Chuis allé à la plage pour les larguer J'ai envoyé des mails À toutes les adresses Même celles qui n'existent pas J'ai passé des coups d'fil Et puis des S M S À des numéros inventés pour ça J'ai adopté un chien Un chat un cochon nain Mon poisson rouge en laisse j'ai prom'né J'ai intégré les files Des cueilleurs de myrtilles Des vendangeurs et des faucheurs de blé J'ai le premier billet Sur la prochain' fusée Qui va faire le tour d'la galaxie C'est moi qu'aurais la chance D'trouver l'intelligence Extra-terrestre et m'en faire des (amis)
Une chanson très sympa à écrire et à chanter, et surtout à jouer.
L'enchaînement d'accords du refrain est assez classique (mais efficace), les accords des couplets sont un peu plus personnels. À la fin j'ai essayé pour la première fois une série d'accords qui mènent vers le grand final, c'est fait un peu au pif mais je trouve que ça fonctionne.
Comme elle s'y prête particulièrement, j'ai voulu la chanter pour le clip, c'est la seule (sauf les canons). J'ai fait une seule prise, donc la synchro n'est pas top, mais c'est pas trop grave. Et j'ai fait mon premier fond vert (si vous trouvez quel est le décor du fond vous êtes fortiche, c'est une photo que j'ai prise il y a bien longtemps).
Ah oui dernier détail : le clip a des sous-titres, je me suis amusé à écrire un fichier de sous-titres que j'ai chargé dans Youtube, vous pouvez les activer avec le petit bouton en bas de la vidéo.
Un lapin vient puis devient une auto Une sorcière s'étal'en chapeau Des tas de doigts Passant par là Fusionn’nt ensemble en cheval de ZorroCest les nuages qui nous guident les pensées Nos yeux savent nous tromper Vapeurs Curieuses Nous donnent des idées joyeusesLever le nez c'est comme être en vacances Livre d'images orchestré par la chance Mis en mouv'ment Par tous les vents Trait indécis qui toujours recommence Si tout le mond' garde les yeux en l'air On a pas l'temps de se faire des misères On s'rait couchés Tous à côté Sur un gazon infini et tout vert
Une paréidolie, c'est la tendance qu'on a à reconnaître des formes là où il n'y en a pas forcément, comme dans les nuages… le concept est bien joli et le mot aussi.
Chanson écrite assez rapidement, des accords majeurs et une mélodie volontairement simple, mais pour les transitions j'ai ajouté à mes habituels septièmes des accords diminués, et c'est vrai que ça ouvre des possibilités. Notez que le refrain, qui commence très simplement, se termine par un Fa#m (mineur) suivi d'un Fa#9 (majeur) puis Sib dim qui mène à Mi7 et La. Je trouve ça tordu mais très chouette.
Les paroles devaient initialement être une simple énumération de formes de nuages, et finalement ça fonctionne beaucoup mieux de faire une progression, intro, description et conclusion, pleine d'espoir candide. (c'est la même chose pour la chanson sur la cave d'ailleurs, voir plus bas)
Vagues qui défilent sous les flancs de mon bateau Nuages qui défilent au-dessus de mon drapeau Me disent que le temps Va toujours de l'avant Qu'un jour je serai rendu au port de Saint Malo Il m'a semblé habiter depuis toujours la mer Il m'a semblé faire dix fois le tour de la terre Une éternité D'horizon mouillé D'horizon trop plat, paysages trop bleus ou verts En partant j'ai promis qu'un beau jour je reviendrais J'ai semé l'espoir dans le terreau de tes pensées Est-ce qu'il a fleuri Est-ce qu'il a grandi M'as-tu conservé une place dans ton foyerComme le faucon quitte le nid Comme le renard le terrier Je m'en vais pour gagner la vie Je reviendrai la dépenserQuand je serai vieux qu’j'aurai fait mon dernier voyage Quand je serai décidé à rester au rivage Je vivrai chez toi Tu vivras chez moi Nous vivrons ensemble tout le reste de notre âge
Un exercice de style, je voulais essayer d'écrire une chanson de marin.
On ne se refait pas, le refrain est légèrement (légèrement !) plus complexe que les couplets.
J'ai ajouté une guitare avec un effet d'octave, je trouve que ça donne bien, un peu mandoline ou je ne sais quoi.
Pour le titre, c'est un innocent jeu de mots sur une amarre. Hrm, oui, bon, j'avoue que j'aime bien les jeux de mots.
Le chat sur son rebord Voit le chat du voisin Ami, ô ami Comme tu es loin ! Puis il sort Va chez le voisin Mais où est le minou, le Voit soudain, tiens ! Oui mais dehors il fait froid Mieux vaut fair’ miaou miaou De chez soi
Un canon, toujours un exercice difficile, un peu un casse-tête pour compositeur je trouve.
J'avoue avoir été un peu ambitieux, avec des mélodies qui cherchent à s'entrecroiser, et de longues phrases qui se superposent. Moi j'aime bien.
J'ai écrit deux jeux de paroles pour cette mélodie, j'ai du mal à être satisfait. Mais bon finalement les paroles de chanson, c'est comme les prénoms, même quand ça paraît bizarre au début après on s'habitue.
Petit exercice de sonorités, j'ai essayé d'avoir trois voix qui fassent des sons du genre miaou miaou en même temps.
Pour le clip c'est encore une fois prise unique, c'est pour ça qu'à un moment un des personnages est un peu coupé, mais c'est pas vraiment gênant.
Tout en bas, dans la cave Dans tout ce qui traine Si on a d'la veine On trouve son bon-heur Tout en bas…
L'autre canon, beaucoup plus modeste, une des dernières compositions du projet.
C'était pour voir comment on pouvait plutôt faire sur le modèle classique, une basse, deux phrases, un contrechant.
Pour le composer je me suis amusé : j'ai branché la pédale de boucle (RC2) sur la guitare et j'ai dégrossi les phrases l'une après l'autre. Très pratique.
Détail amusant : cette chanson est supposée être un genre de complément à « Dans la cave », une intro, une conclusion, ou même un pont… c'est pourquoi le projet compte officiellement dix chansons, pas onze.
Dans la cave y'a des trucs qui trainent, qui trainent Dans la cave y'a des trucs qui trainent Y’a des rollers et pis des skis Des planches et des pièges à souris Des livres et des habits Un pied de micro et un ampli Des cassettes et un magnéto Et du matériel de vélo Dans la cave y'a des trucs qui trainent, qui trainent Dans la cave y'a des trucs qui trainent je cherch' un truc j'trouv' un machin Je cherch' kêk-chose et je trouv' rien, Et je trie dans ma tête Ce qu’on doit garder et ce qu'on jette Mais je laisse tout comme c’est Quand je remonte l’escalierSou-ou-outerrain Des trucs et des machins, des machins et des trucs Sou-ou-outerrain Des machins et des trucs, des trucs et des machinsDans la cave y'a des trucs qui trainent, qui trainent Dans la cave y'a des trucs qui trainent Les témoins des activités Qu’on a maint’nant abandonnées Reliquats du passé Tout ce qu’on aurait pu oublier En remontant vers la surface On enferme le temps qui passe
J'ai eu des bons retours sur cette chanson, et des moins bons… j'avoue avoir moi-même du mal à savoir quoi en penser.
Côté paroles, j'ai écrit une dizaine de couplets d'énumération d'objets de cave, finalement j'ai opté (comme pour « Paréidolie ») pour une progression. Leçon à retenir : une énumération ne marche que si elle est, en plus, comique, ou dramatique, ou quelque chose, toute seule ça ne suffit pas.
La mélodie est venue un peu toute seule, par morceaux, lors d'une promenade… merci le smartphone pour enregistrer les idées quand elles arrivent ! Le but était de faire une mélodie un peu variée, qui monte et qui descend, qui change de rythmes, pour se forcer un peu.
Le refrain a été pondu après coup, pour complèter, et c'est le moment qu'ont préféré les premiers auditeurs. Comme quoi il vaut mieux parfois rajouter un refrain ou un pont, on ne sait jamais !
C’est l’automne, c’est les feuilles qui tombent C’est les feuilles qui disent c’est l’automne C’est l’automne, c’est les feuilles qui tombent C’est les feuilles qui disent c’est l’automneOn va bientôt / Pouvoir marcher Sur un beau tapis / Avec nos beaux pieds En dansant / On va les faire danser Et ce beau tapis / Alors va s’animer On va bientôt / Pouvoir coller Plein de jolies feuilles / Dans des jolis cahiers Rouge jaune / Et du rouge foncé Et tout le monde / Pourra les admirer On va bientôt / Regarder À côté de chez nous / La maison d’à côté Les arbres nus / Nous dévoilent le ciel On se souvenait plus / Qu’il est si grand le ciel On va bientôt / Sans ridicule Porter le beau manteau / Le joli pull Les confortables / Bottes fourrées Si agréables / Qu’on veut plus les enl’ver On va bientôt / Pouvoir manger Des plat plus chauds / Et moins légers Fromage fondu / Ou gratiné Cuit en raclette / Et touillé en purée On va bientôt / Se préparer Aux anniversaires / De la fin de l’année Anniversaires / Avec des copains Qu’étaient partis l’été / Qu’on a r’trouvés enfin ! Oui l’automne / C’est pas forcément triste Ils sont vraiment / Déprimants les artistes Moi je le vois / À ma façon Alors je chante / Cette chanson…
Mon unique collaboration effective avec ma fille de 7 ans ! Elle m'a commandé une chanson sur l'automne, mais quand j'ai commencé à pondre un truc classique avec des pauvres feuilles mortes et c'est bien triste, elle m'a dit qu'elle voulait dire que l'automne c'était chouette. Du coup elle m'a carrément chanté un refrain, que j'ai gardé, et j'ai écrit des couplets qui listent tout ce qui peut être bien pour un enfant en automne.
Donc c'est cosigné, puisqu'elle a effectivement écrit et composé le refrain.
J'ai écrit et composé toute la chanson lors d'une séance de 2h, y'a des fois où ça fonctionne (bon des fois non, hein, mais là oui).
Remarquez que les paroles ne suivent pas une métrique, mais sont scandés. Un peu comme un rap, quoi.
Je me suis bien amusé à enregistrer une basse un peu reggae, et à coller un effet improbable sur la guitare (qui ne plaît qu'à moi, mais peu importe, moi j'aime bien).
Et ma fille a réussi à la chanter, ce qui m'épate. J'ai quand même gardé ma voix pour ne pas avoir à refaire trop de prises et pour ne pas avoir à retoucher trop le mixage, feignant que je suis.
Tsoin tsoin tsoin tsoin La musique si lente ça me convient très bien Tsoin tsoin tsoin tsoin Et c’est pourquoi je chante ce lancinant refrainÇa fait un concert plus long Quand dure la chanson Et c’est bon Les notes s’attendent un peu Loin des rythmes furieux Et c’est mieux On peut pas dire qu’on s’ennuie La vie est bien remplie (Mais) aujourd’hui On va bercer nos cerveaux De notes et de mots Adagio Oui mais rapide c’est pas mal non plus On peut accélérer vous avez vu Ça swing ça booste ça fait secouer les ch’veux La musique, c’est comme on veut
Elle a commencé comme un gag. Dans une première version les paroles étaient même négatives : « Je m'ennuie quand tu chantes, même si tu chantes bien », ou un truc du genre. Mais ça ne fonctionnait pas, c'est quand même plus joli comme ça.
Tout le monde n'aime pas. Qu'est-ce qui pourrait être mieux ? Les paroles devraient peut-être être plus outrées, plus caricaturales… j'espère aussi que le clip aide à installer une ambiance un peu second degré. Si quelqu'un a envie d'écrire d'autres paroles et d'en faire un tendre slow c'est possible aussi, pourquoi pas ?
Je suis quand même content de la mélodie et des enchaînements d'accords, surtout la fin des couplets : la mélodie reste sur du DoM, pendant que les accords partent se promener du côté de Sib Mib Lab pour la relance.
Nostradamus l'avait pas prédit Ce qu'on va faire cette nuit Nous on le sait mieux que lui Car c'est Noël aujourd'huiNostradamus Nostradamus En prédictions On est championsMadame Soleil n'avait pas d’viné Ce qu'il y a dans ces paquets Nous on le prédit mieux qu'elle C'est les cadeaux de NoëlMadame Soleil Madame Soleil On devine tout Bien mieux que vousC'est écrit dans aucun horoscope Que la teuf’ va être au top Pas de Delphes ou de Cassandre Mais un beau vingt-cinq décembreAstrologie Astrologie Nous on assure Sur le futurAucun devin ne nous est nécessaire Pour nous dire ce qu'on va faire On va bientôt tous fêter Le plus beau jour de l'annéeJoyeux Noël Joyeux Noël Vous devinez On va tous chanterLa la la…On a d’la veine Dans une semaine Nous prévoyons Un réveillon
On m'a demandé une chanson de Noël et c'est ce machin qui m'est venu, hé hé.
Encore une chanson venue toute seule pendant une promenade, ce qui explique qu'elle se chantonne, et que les accords sont simplissimes.
La composition m'a donné la patate, et je me suis bien amusé à écrire les paroles, j'aime bien l'aspect un peu décalé. Bon, il se peut qu'on enlève un ou deux couplets-refrains pour la chanter en public, ils ne sont pas tous strictement indispensables.
C'est la seule chanson du projet où j'ai osé ajouter la guitare en percussion, avec des cordes étouffées et grattées.
Comme elle est faite pour être hurlée en choeur, j'ai fait chanter toute la famille. Ce fut épique, et là encore, une seule prise par voix, donc on garde les imperfections.
Notez une deuxième voix discrète jouée à la guitare pendant un des couplets.
La photo du clip, c'est une crêche de confinement à base de playmobils™.
Les balançoires à la fête Perdent un petit peu la tête Elles oublient tout et répètent Dibila dibilao La vapeur d’eau se condense Attrape une éponge et danse Sur un refrain qu’elle lance Dibila dibilaoDibilibila le monde est beau Je me suis chatouillé le cerveau Il m’a appris ces quelques mots Dibila dibilaoQuand le volcan se réveille Il attrape quelques abeilles Et leur glisse dans l’oreille Dibila dibilao Et les camions qui s’envolent Chantent aux oiseaux qui rigolent Ces incroyables paroles Dibila dibilao Invente le couplet qui te convient Chante aussi et chatouille ton voisin Vous danserez tous deux Vous chanterez tous deux Rendez-vous tous ensemble au refrain La terre quitte son orbite Et les planètes s’agitent Tout va de plus en plus vite Dibila dibilao Soudain les électrons freinent On éteint tout sur la scène Jusqu’à ce qu’on entende à peine Dibila dibilaoDibilibila le monde est beau Je me suis calmé et mon cerveau S’est recouché dans mon chapeau …à plus tard… Dibila dibilao
Je voulais faire une chanson batucada.
Je suis donc parti directement sur le rythme classique (tam, ta-tam, ta-tam), et des harmonies simples, et pour les paroles j'ai pêché les paroles côté Trenet-la-vie-est-belle-je-suis-content. J'ai trouvé ça finalement plus difficile que prévu, j'ai notamment passé longtemps à trouver l'onomatopée principale (lalala? lilalolo?...). Je me suis amusé à faire un rythme qui accélère et ralentit avec des paroles assorties.
Je l'ai enregistrée dans ma cave (où y'a des trucs qui traînent, ha ha), j'ai mixé 5 caisses claires avec timbre, 2 caisses claires sans timbre, une avec rimshot, et 2 charley, tout ça en bougeant le micro pour ne pas avoir exactement le même son à chaque fois. J'ai ajouté un tom synthé pour le beat (pas très subtil, mais bon). Les claves c'est un sample téléchargé du web, je n'arrivais pas à enregistrer convenablement les miennes, le vibraphone c'est du synthé.
Niveau composition, les couplets et refrain sont simples, mais le pont (« invente le couplet… ») a des accords très bizarres, je ne sais même pas comment ça s'appelle, sans doute des trucs genre quinte diminuée ou 6e augmentée, et la mélodie que j'avais écrite était tellement inchantable que j'ai dû la faire au synthé et chanter autre chose.
Le clip a été un beau défi : ne sachant pas quelle image mettre, je me suis résolu à dessiner chaque passage de la chanson (je ne sais pas dessiner). Une dizaine de dessins à une heure le dessin, j'étais content d'avoir fini ! Mais j'aime beaucoup le résultat final, et c'était très amusant à faire.
À l'arrière d'une voiture Y'a un enfant qui dort La journée était dure On a fait trop d'efforts Ça freine ça accélère C'est comme un gros berceau Comme un ballon dans l'air Dans la mer un bateau Les voix à la radio C'est une étrange berceuse C'est autoroute info Des phrases mystérieusesSur l'autoroute au loin Les lumières vont D'ici on dirait bien Des petites maisonsLes chaussures sont ôtées Les pieds sur la banquette L'enfant s'est étalé Enlevé ses lunettes Dehors c'est noir et froid C'est vide comme l'espace De temps en temps on voit Comme des formes qui passent Quand on est arrivés On va ranger Sans les réveiller Enfin Les mettre dans leur lit Les bagages Ils se souviendront même plus Les bambins Quand on...
J'adore cette chanson. Dernière chanson du projet, j'en voulais dix mais j'en avais neuf, je me suis isolé une heure et c'est ça qui est venu. C'est toujours un plaisir quand ça marche, c'est rare et imprévisible. L'enchaînement d'accords, un festival de septièmes majeures et de neuvièmes, puis la mélodie, puis des couplets qui ont déboulé les uns après les autres.
Contrairement à mon habitude j'ai pris mon temps sur le refrain et j'ai cherché à faire de longues notes.
Je suis très fier du pont (« Quand on est arrivés… »), que j'écoute sans me lasser… on est son premier public !
Ah oui : la structure voudrait deux couplets à chaque fois, mais au début j'en ai mis trois… vous savez quelle chanson célèbre fait ça ? « Il est libre Max » d'Hervé Christiani.