Gouttelettes fait suite à Impulsion, c'est une deuxième série de chansons écrites rapidement et pour tous publics, voire public enfantin. Comme précédemment, les enregistrements sont faits rapidement à la maison (les clips aussi).
Le titre de l'album c'est parce que les chansons sont un peu comme des gouttelettes, modestes, evanescentes, et parfois un peu jolies. Et parce que j'arrête pas de parler de nuages.
Le dessin de pochette, c'est fabriqué avec Dall-E, un logiciel en ligne qui génère des images tout seul à partir d'une description. J'avais pris plein de photos mais c'est pas facile de prendre des gouttes en photo.
Vous avez une vidéo de chaque chanson, mais aussi les paroles, la partition à télécharger, et mes commentaires sur la chanson. Tout à la fin je vous propose les chansons en mp3 et en streaming.
Allez c'est parti, maintenant on écoute, on regarde et surtout on chante !
Et deux et trois font cinq et pourquoi ils font ça ? Et trois fois six dix-huit et pourquoi pas trente-trois Tous ces chiffres qui s'agitent et je les comprends pas Ils vont jusqu'à l'infini Pourtant on les multiplie On peut pas compter sur les nombres on peut pas 5x cinq d'accord mais x qu'est-ce qu'il fait là ? x c'est pas un chiffre, c'est une lettre je crois et pourquoi pas y? ben tiens voilà alpha et voilà c'est la fête y'a même les lettres grecques comment compter vraiment avec ce bazar-làMate les maths Regarde-moi je compte sur mes doigts Un deux trois quatre cinq six Sur l'axe des abscisses Bien ordonnés comme il se doitune pomme de terre en cube c'est une racine carrée un bateau qui s'éloigne c'est une dérivée Quand on prend ses fonctions on doit les intégrer Et tourner le bouton Pour augmenter le son C'est élever à la puissance je sais Les maths que je comprends je chante je suis un Deux c'est pour une tierce à trois un accord plein après on multiplie quand la chorale vient le public tape dans les mains c'est l'intégrale du refrain un ensemble non borné qui converge vers la fin !
Voilà la mer, Voilà la mer, Elle étincelle Voilà la mer, Voilà la mer, Comme elle est belleOn a passé du temps à préparer nos bagages Les maillots les palmes et tout c'qu'il faut, Pour la plage On chante quand on arrive au bout du trop long... Voyage ! On va devoir franchir Tous les châteaux redoutables Protégés par des douves creusées dans le sable Puis on nagera longtemps passqu’on est tellement for… …midables ! La baignoire est plus grande que l’évier La rivière on peut même s’y baigner Dans le lac on n’a même plus pied Mais rien / Ne peut dépasser… Le froid est oublié L’hiver était si long Adieu école et maitresse et classes et leçons On va tout oublier au royaume des super Poissons
Je me suis encore tourné vers ma fille pour l'inspiration, et nous avons véritablement écrit à deux. Elle chantonnait, j'étais au piano, je repiquais ses mélodies et je mettais en forme ses paroles. Donc c'est vraiment une chanson composée à deux.
Le piano n'est pas mon instrument, avec dix doigts on peut faire facilement plus de notes à la fois qu'avec les six cordes d'une guitare, donc je me suis fait plaisir avec des accords tordus. Après il a fallu simplifier, mais il en reste des traces.
Le son de l'enregistrement est volontairement un peu mélasse, perso j'aime bien, c'est l'effet recherché. C'est une basse au piano, programmée en midi, et pour éviter de chercher des positions impossibles à la guitare j'en ai enregistré deux, une qui fait les accords de base et une autre qui fait les enrichissements d'accords.
On notera un petite référence modeste au "Good Day Sunshine" des Beatles, j'aime beaucoup ce type de basse chromatique qui évoque la bonne humeur. Du coup il a fallu quand même construire l'arrivée vers le Ré pour pouvoir descendre au Si qui conduit au Mi... les plaisirs de la composition.
Les paroles font référence à l'ambiance dans le siège arrière de la voiture quand on arrive enfin en vue de la mer pour les vacances.
Pour le clip j'ai repris le principe du précédent album, une image et les paroles. Ca permet d'écouter tranquillement, et de la mettre sur youtube à peu de frais.
Hisse et ho Des bons mots C'est des bons mots qu'il nous faut Hisse et ho Des bons mots C'est des bons mots qu'il nous fautQuand dans la conversation Il y a une interruption Un bout de phrase bizarre Qui surgit de nulle part Quand c'est assez rigolo C'est un mot, c’est un bon mot... Sarcasme et contrepèterie Antiphrase et ironie Calembredaine et boutade Bêtise et turlupinade Jeu du poil, sous-entendu Tiens, en voilà en veux-tu !.... Dans les dîners en famille Des papis aux petites filles On attend l'âme charitable Qui fera rire le tour de table Sers-nous donc un trait d'esprit Ça aussi ça nous nourrit... Au boulot en réunion Quand personne fait attention Pour aider tes camarades Lâche donc une boutade Ton chef après avoir ri Approuvera ta stratégie On vogue dans l'univers Sans gouvernail pour la terre Pas question de faire naufrage Pas de port qui nous soulage Pour conserver le moral On veut rire et c’est normal...
Je voulais essayer d'écrire une chanson de marin, genre les gars tatoués ho hisse en train de border les écoutilles du grand mât ou un truc du genre. D'abord des des bribes de mélodie sont venues lors de footings nocturnes, la mélodie du couplet est un peu plus construite. Je m'étais mis une contrainte aussi de la faire pas rapide pour être chantable par tout le monde, suite à des remarques que j'ai eues.
Les paroles font finalement référence à carrément autre chose que la hune ou le perroquet. Cette manie qu'on a dans la famille de toujours chercher des jeux de mots et boutades, bref, des bons mots.
Du coup c'est bizarre mais ça me plait bien.
J'ai rajouté des percussions, c'est un sample unique que j'ai copié collé hé hé. Un peu laborieux je dois dire, car je n'avais pas enregistré au métronome. Autre anecdote, c'est l'unique fois où j'ai enregistré du slap à la basse !
Pour la petite histoire c'est une chanson où les gens entendent tout de travers. Au refrain les enfants aiment bien parce qu'ils croient que je dis "c'est des bonbons qu'il nous faut". Et dans le couplet des dîners en famille, les adultes entendent "des papilles". Bref, il faut bien articuler quand on la chante.
On va se déguiser Un pyjama et zou ! Un slip par-dessus Des bottes en caoutchouc Une serviette de bain Nouée autour du cou Tout comme Superman Voyez-vous !L’habit fait pas le moine Mais le super-héros Les enfants le savent bien Quand ils se font beaux Ils sont super puissants Grâce à leurs oripeaux L’habit fait pas le moine Mais le super-hérosEn rouge pouvoir du feu Des flammes des volcans En bleu pouvoir de l’eau Des fleuves des océans Les robes ça rend princesse Parfois fée ça dépend Et quand on reste en slip C’est Tarzan ! Papa ne le croit pas Mais s’il met une cravate C’est pour qu’on pense que C’est le boss dans sa boîte Maman met un jogging Pour dire qu’elle fait du sport Et l’ado s’habille cool Quand il sort Ça marche pas pour tout Ces super déguisements Les produits peints en vert Polluent toujours autant Les plantes en plastique Pourrissent l'environnement Alors faut laisser ça Aux enfants...
Chanson écrite comme un exercice. Je suis parti sur un rythme lent de country, en ajoutant des notes bleues par-ci par-là. Puis j'ai trouvé l'idée des paroles, j'ai mélangé mes propres souvenirs (pyjama, slip, serviette et superman, c'est ce qu'on faisait au siècle dernier), à ce que font les ami(e)s de mes enfants, les super pouvoirs liés aux couleurs et autres robes de princesse. Après j'ai généralisé aux parents, puis j'ai ajouté un message citoyen, il ne suffit pas de mettre un habillage vert sur les produits pour qu'ils soient plus green. C'est hyper engagé.
Après j'ai accéléré la chanson, je l'ai transformée en picking au lieu de country traînant. Et j'ai ajouté une partie jouée avec un bottleneck.
Pour une fois j'ai un peu peaufiné les paroles, c'est-à-dire que je suis repassé plusieurs fois dessus pour qu'on comprenne de quoi ça parle. Mine de rien, une chanson c'est comme un résumé de texte, il faut arriver à cerner le sujet assez rapidement sinon ça a beau être sympa l'auditoire passe complètement à côté.
Pour le clip j'ai fait un petit effort, quelques déguisements, des découpages, des fonds bleus, des photos perso et des images du web. Ah ben évidemment avec une semaine de tournage on aurait pu faire tellement plus, mais le principe est d'aller vite !
Ah oui : je sais, je l'ai prise trop haut, elle est en Do et je devrais plutôt la chanter en Fa. C'est ce que je fais en live.
On était bien partis En vacances avec la voiture Le chat les vélos aussi On cherchait pas vraiment l’aventure La remorque est cassée Les boulons se sont fait la malle Les vélos sont sur la chaussée Un tas de guidons et de pédales Ma valise s’est ouverte Le jus d’fruit était mal fermé Ce sera jus d’chaussette Pour le premier petit déjeunerLes prochaines vacances On les passera à la maison Ce serait mieux je pense Moi j’dis ça, et toi tu dis quoi, tu dis toi ça va, oh ben nonEnduit d’anti-moustique On a pris des coups de soleil Avec les orties ça pique Partis pour une bonne nuit de sommeil Au réveil y’en a un Qui avait bu trop de coca Et l’chat qu’allait pas bien Il a fallu changer tous les draps Les douches c’est pas chaud Le ballon contient pas assez La vaisselle prend toute l’eau Nous on se lavera à la rentrée Charger pour revenir / Enfin c’est le retour C’est les mêmes trucs ça devrait rentrer Mais y’a les souvenirs Bien fragiles et qu’on peut pas plier
J'adore cette chanson ! D'abord c'est la première fois que je fais un truc vaguement manouche. Les accords neuvièmes, le swing rapide, tout ça. J'ai eu assez de mal à ce que l'enregistrement soit un peu propre (il reste d'ailleurs du progrès à faire !). J'ai composé ça comme un morceau de guitare juste en gratouillant en vacances au soleil, donc en plus c'est lié à des bons souvenirs.
C'est après que j'ai décidé d'en faire une chanson. Pour les paroles c'est carrément nourri de l'expérience personnelle. Le coup des boulons de remorque à vélo qui se défont, le pipi au lit en location, le ballon d'eau chaude insuffisant... c'est du vécu.
Les accords sont un peu tordus mais pas trop avec des progressions un peu jazz. Et les accords du refrain sont rigolos, c'est une progression totalement classique Fa-Mi-Lam, mais avec un Ré majeur qui vient surprendre au milieu, et puis c'est pas discret passque la mélodie suit l'accord hé hé. Et y'a même un riff !
Clip en fond bleu avec des petits problèmes de synchro, mais bon ça passe. Comme je m'amuse bien à la jouer je voulais montrer un peu la guitare.
Je suis un nuage Dans le paysage Je me promène Où le vent me mèneTout devient un peu plus sombre Quand je projette mon ombre J’offre une aide sans pareille Contre les coups de soleil Les anticyclones j’aime pas C’est du beau temps attention Mais ce qui me met en joie C’est une bonne dépression Je distribue des gouttes Parfois de la neige Toutes les formes, toutes ! Grésil, grêlons, que sais-je ! Mais je n’ai jamais, jamais Même quand les cieux débordent Sur personne fait tomber Des hallebardes ou des cordes ! (des hallebardes ou des cordes !) Je vole l’eau à la mer Quand elle s’évapore dans l’air Un jour elle retombera Par les fleuves elle rentreraJe suis un nuage Dans le paysage Je me promène Où le vent me mène Je suis un nuage Dans le paysage Un jour je serai Juste évaporé
Je voulais écrire une chanson "classique", pas trop rapide et facile à chanter. L'effort est de faire une mélodie lente, j'ai toujours du mal. J'ai carrément commencé le refrain par une longue note tenue. Comme Mozart, mais en moins bien. J'aime bien l'enchainement d'accords du refrain, c'est assez marrant de passer Mi-Sol comme ça et je trouve qu'on ne s'en rend même pas compte.
Et finalement lors de l'enregistrement je me suis retrouvé avec un genre de reggae swing, qui n'était pas forcément prévu.
Premier quartier, demi-lune, Berceau laiteux Tout lumineux… Premier quartier, demi-lune, Emporte mon enfant Au doux pays des rêves blancs. Sa bouche enfantine Sourit en rêvant, Sourit en demi-lune. Premier quartier, demi-lune, Coquille de noix Sans voile, ni mât. Premier quartier, demi-lune, Tu nous mènes en bateau ! Mais voici qu’un joli Pierrot Marin de fortune, Du bateau s’empare Et redresse la barre ! Et devenue pleine lune, Elle est bien grosse Dans ce cosmos ! Comme elle est pleine, la lune Va bientôt mettre bas ! Une bonne fée se penchera Chuchotant ses vœux Au berceau laiteux : Et tout recommenc’ra !
Martine a écrit ce poème, et j'ai flashé dessus. La mélodie est venue presque tout seule, je me suis rué vers ma guitare et tout s'est mis en place très vite. Si seulement ça pouvait arriver plus souvent !
Il n'y avait qu'un couplet (celui qui est maintenant le deuxième), donc je lui en ai commandé deux autres. Et nous voilà avec une chanson complète !
J'ai eu du mal à l'arranger du coup, j'ai mis des guitares et des basses et des trucs et des machins. Puis finalement j'ai tout enlevé, et c'est beaucoup mieux comme ça, une simple nappe de synthé et hop.
Pour le clip j'ai commandé une photo à Martine, tant qu'à faire, et puis je l'ai recadrée pour mes besoins. Le petit jeu de panoramique infini est un peu maladroit mais c'était rigolo à tenter. C'est un paysage que je connais bien...
(qui c'est Martine ? ben si vous ne savez pas c'est pas très important, et si vous savez mais oui c'est bien elle)
Coeur impatient, qui chôme, Viens danser avec moi, oui viens danser Je donne un baiser donne ton coeur...
Aaaah, un canon ! Ecrit dans la foulée des canons de l'album précédent, c'est toujours un exercice de style délicat. En l'occurence l'idée m'est venue une nuit et je me suis relevé pour vite tout noter. Après il a fallu peaufiner pendant un moment, les canons c'est technique.
L'inspiration c'est toutes ces chansons plus ou moins moyen-âgeuses que j'ai pu chanter... les vraies ou les "à la manière de", les chansons traditionnelles, "File la laine", certains Brassens, Henri Gougaud...
Le clip rappelle beaucoup Queen, mais il ne faut pas y chercher un sens. C'est juste que c'est une mise en forme facile à faire et assez pertinente, qui colle bien à l'ambiance recherchée. Trois prises avec une lampe de poche et hop.
Quand c'est l'automne Qu'elles vont tomber On entend les Feuilles chanter Au moment de L'ultime voyage Cette chanson Pour se donner du courageC’est le moment il faut sauter Notre mission est terminée Nous avons glané cet été Du soleil pour toute l’année Mais notre organisme de nous N’a plus besoin et puis c’est tout Alors c’est le moment il faut sauterAvant la pluie Quand on écoute On entend la Chanson des gouttes Avant de quitter leur nuage Elles la chantent Pour se donner du courageC’est le moment il faut sauter Notre mission va commencer Nous avons bien évaporé C’est le moment de condenser Car en bas la terre est aride Elle a besoin d’être humide Alors c’est le moment il faut sauter
Quand ma fille m'a demandé une chanson sur l'automne, j'ai pondu "vive l'automne", sur l'album "Impulsion"... mais pas avant d'avoir eu d'autres idées bizarres. Comme ces feuilles qui sont des parachutistes militaires qui sautent des arbres les unes après les autres et doivent se motiver.
J'ai commencé par le refrain, et j'étais assez coincé, car je ne voyais pas où aller à partir de là. J'ai fini par pondre un deuxième refrain, je pensais en faire un troisième puis j'ai séché. Puis j'ai trouvé la mélodie du couplet, puis les paroles. Bref, ça a été un peu long. Je dois dire que j'aime beaucoup les mélodies et les enchaînements d'accords, il y a là-dedans une certaine énergie que je ne pensais pas arriver à y mettre. Et finalement je suis très content du résultat, on aime ou on n'aime pas mais c'est assez personnel. Ca m'a aussi donné l'occasion d'enregistrer une ribambelle de caisses claires. (par contre le gros boum à la fin c'est un sample)
On peut se demander ce que ça aurait donner avec des paroles plus classiques sur une telle musique. En attendant ça a été l'occasion d'un clip très marrant à faire, avec des animations mal fagotées et des images pêchées de ci de là, un peu des photos prises pour ça et pas mal de maraude sur internet. (toujours avec des droits respectés, faut pas déconner)
La nuit tombe Sur le monde Mon lit vide se remplit Je suis fatigué, on fait Moins de bruit Si tu chantes Si tu contes Si tu laisse une p’tite lueur Je l’avoue, c’est pour doudou Qui a peurLa nuit pays des rêves J’y serai bientôt Sauf si je me relèvePuis tu sors, tu Fermes la porte Puis tu descends l’escalier Mes murs prennent leur allure Etoilée M’endormant Loin j’entends J’entends des voix qui discutent C’est le bruit, que font la nuit Les adultesLa nuit pays des songes J’y serai bientôt Je m’y plongeLe matin Ce s’ra bien Je pourrai vous raconter Les histoires que la nuit M’a laisséesLa nuit pays des histoires J’y serai bientôt Oui dès ce soir
J'adore. Une belle réussite à partir d'un exercice assez formel.
Je voulais écrire une berceuse. J'ai fait très systématique : une descente à la basse, des accords qui suivent, une mélodie toute bête qui suit les accords. Le refrain, lui, c'est de l'inspiration, et toujours bien sûr un petit accord imprévu qui apporte sa touche, ici un Do# mineur pour une petite montée qui résoud en Ré puis Mi pour La.
Les paroles de berceuse c'est très difficile, il faut arriver à faire joli et calme sans être trop gnangnan, enfin, je trouve. J'ai fait assez systématique, je me suis inspiré du coucher de ma fille. Ses murs sont effectivement décorés d'étoiles phosphorescentes qui s'allument quand on éteint tout. La phrase à propos de bruits d'adultes c'est plutôt mes souvenirs d'enfance à moi.
Le résultat ne me convaincait pas jusqu'à ce que je la chante à d'autres. Finalement ça fonctionne bien et c'est devenue une de mes préférées.
J'ai pris moi-même la photo pour le clip, gros nounous a bien voulu se prêter au jeu.
Vous pouvez me joindre par mail, à julien.robinson @ free.fr
(l'adresse est présentée comme ça pour éviter les spams automatiques).
J'ai d'abord écrit le picking du couplet, le truc qui vient un peu tout seul sous les doigts. J'étais assez content de la progression de fin, avec la basse qui monte petit à petit et qui transforme un accord mineur un peu dramatique en accord de transition. Les petits plaisirs de la composition.
Après j'ai voulu passer en mineur et en rock pour le refrain. J'ai un peu galéré, mais j'avais des bribes de mélodies qui trainaient et j'ai fini par rassembler tout ça.
Pour les paroles, j'ai écrit un truc assez bizarre sur les pays qui n'existent pas, couplets et refrain et tout. Je l'ai fait écouter à la famille et aux amis, et devant les réactions unanimes j'ai tout jeté à la poubelle. Parfois ça veut pas.
Dépité et sans inspiration j'ai demandé à ma fille :
- Tu n'aurais pas une idée de chanson ?
- Ah ben t'as qu'à faire une chanson sur les maths !
- Comment ça les maths ?
- Ben oui, c'est bizarre.
- ??
Il ne restait plus qu'à imaginer ce qu'une enfant de 8 ans pouvait trouver de bizarre dans les maths, et d'extrapoler.
Les plus observateurs et cultivés verront une référence aux premiers Achille Talon dans les paroles, mais faut connaître.
Pour le clip, fond bleu, image pêchée sur internet, et phylactères.